09-10-2021

J’entre dans un tunnel avec des gens. Il y a un grand couloir de plusieurs kilomètres que l’on va remonter. Quelqu’un est à cheval. Dans la main, je tiens une frange métallique que j’agite devant un projecteur lumineux de discothèque, mais ça ne produit pas beaucoup de reflets, ça me déçoit. On me dit que j’aurais pu le faire sur un vélo, ce trajet. On entame la course. Je demande au cavalier si il va trotter ou galoper (je dis d’abord galoter et me corrige). Dans le couloir, il y a différentes sections, toutes de la même taille, séparées par des portes entrouvertes grillagées. Des choses sont parfois entreposées sur la droite, des tubes, du métal, etc. Je tape dessus en passant et c’est musical.

09-03-2022

L’étal d’un vide-grenier. Un gentil marchand. Sur son stand, je prends un objet pour un appareil photo… focale fixe, 16 mm, plein format, très grand angle… c’est une radio-cassette… comment j’ai pu confondre ! Elle doit dater des années 80 90. Du côté du vendeur, une frise de quelques morceaux de céramique, motif bleu et blanc et fausses craquelures. L’un de nous (le marchand, une autre personne ou moi-même) manipule l’un des carreaux qui alors se craquèle véritablement. Agrietarse ! Je suis ennuyé… Le marchand me l’assure, ce n’est pas grave.

27-08-2020

Juste devant l’entrée d’un parc à Bègles, dans une sorte de parking adjacent dont les places sont disposées sur une petite colline artificielle, un talus de pelouse. L’accès principal est longé d’un côté par une grande haie de bambous. Je suis avec ma mère et, tout en visualisant les premiers abords de ce parc qui donne sur les berges, je lui explique que cet endroit est accessible sur inscription, et que les habitants de Bègles y ont un accès privilégié. C’est un espace vert réservé à une jauge de 150 personnes, un choix de la municipalité. Ma mère me dit que c’est peut-être pour des raisons sanitaires. Je n’y avais pas pensé, m’imaginant plutôt que cette solution d’un nombre restreint de visiteurs avait été choisie pour laisser profiter au mieux de ce cadre ressourçant sans subir trop de présence humaine. Soudain je comprends que, sur ce parking, je suis avec ma mère morte et à la veille de son enterrement et que c’est une dernière occasion de passer du temps avec elle. Moi qui pensais partir vers 20h. Je vois le soleil commencer à se coucher à travers des voiles nuageux gris, une ambiance lunaire. Ma mère est plus jeune et plus mince, elle a l’air sereine. Je me dis qu’il y en a deux, l’une dans son cercueil qui n’est pas vraiment elle, mais une enveloppe, et une ici visible et vivante à mes yeux, pour une dernière fois. On commence à s’éloigner du parking, à longer la haie de bambous en direction de la rue. Je lui dis de faire attention à une voiture qui s’en va. On s’écarte pour la laisser passer. Puis je lui demande si elle va venir demain, je parle des funérailles. Juste en face des bambous, nous sommes au dessus d’un plan d’eau sur une petite passerelle. Cette eau est sans doute reliée aux berges du parc tout proche. Elle me répond que c’est marrant, qu’elle a regardé sur internet et que c’est seulement à douze minutes à pieds. Je pense qu’elle parle du trajet entre « là où elle est » et le cimetière. Elle complète – « d’habitude c’est plutôt des personnes âgées qui font ça, (elle parle de mourir) donc douze minutes…» Je me blottis dans les bras de ma mère comme un enfant en lui disant qu’elle va tellement me manquer.

12-03-2023

Avoir loupé toute cette série d’arrêts de tramway sans m’en rendre compte — merde ! je tente de reprendre le tram en sens inverse […] je dévale une grande rue en pente, comme sur un bobsleigh invisible, je trace. C’est ultra dangereux aux intersections. Pour freiner, éviter d’éventuels véhicules arrivant à la perpendiculaire, je dois me pencher avec vigueur sur le côté gauche.

21-10-2023

Mon tram est remplacé par un bus. À l’intérieur plein de sièges trop près les uns des autres (comment passer ?) et d’autres places immenses. Je choisis une place immense. Dedans, des étudiants de tous les pays. À côté de moi, un type métis doit avoir un crush sur moi (non réciproque). Il commence à jouer de la musique de vibrations labiales sur le haut de ma tête. Je me dis « technique de la musique crânienne ». Un étudiant passe faire un sondage des provenances. From where bla-bla-bla… Après avoir remballé mon voisin musicien, et entendu deux trois personnes répondre au sondage, je fais une blague à voix haute « I’m visiting Pessac and I am from Bordeaux ». Tout le monde m’a entendu, mais ça ne fait rire personne. Tant pis, le flop, je comprends que pour tout le monde ici Pessac s’appelle Bordeaux… Me voilà attelé à l’avant du bus. Je le tracte en courant, si bien qu’il roule aussi vite qu’un bus lambda. Parfois je repose mes pieds sur le pare-brise, j’ai un peu peur d’être écrasé, de basculer en dessous. On double un vélo.

24-04-2021

Je suis avec Jean et Georgie. On est dans une vieille ville. Les bâtiments sont anciens. C’est une sorte de village labyrinthique. On est invités dans une maison luxueuse. Je me sens intimidée. Katu est avec moi. Il s’appelle Luca. Sa présence crée des contraintes dans le groupe. Il y a un garçon avec nous. Arrive Vava, sa présence m’est agréable. À un moment j’ai un bébé dans les bras, je sais que c’est le mien.

26-08-2020

Avec ma sœur, nous sommes dans la cour de notre ancienne maison à Talence, rue Marie. C’est une sorte de long chemin étroit en forme d’éclair. Ma sœur m’entraine vers le portail pour une histoire de poubelle, à sortir ou à rentrer… Arrivées au portail, nous sortons, et devant le rideau du garage voisin, une demi-douzaine d’amis aux visages inconnus sont attroupés comme un chœur de chorale. Ce sont des gens qui me sont chers. Ils sont tout sourire et me chantent une chanson d’anniversaire. Je suis trop contente.

29-03-2021

On entre dans une maison avec ma sœur pour y transmettre un chat roux clair à une femme, déjà en présence de deux chats. Elle a un distributeur de croquettes en bandoulière. Elle leur distribue d’une façon très professionnelle, en restant debout sans toucher ni les croquettes ni les chats avec les mains. La maison est vide d’éléments domestiques. Elle verrouille la gueule du chat roux juste avant qu’un homme entre et le récupère gentiment. Je leur souhaite une bonne mission, à l’homme et au félin, pensant que cette maison héberge et protège des chats qui accompagnent des hommes « sur le terrain ». L’homme, avec le chat dans les bras répond « ma mission du moment, c’est le weekend ».

23-04-2021

Dans le couloir d’un aéroport, j’aperçois Tiphaine sur un écran. Nous commençons alors une conversation. J’attrape une boîte en carton Air France disposée derrière moi sur une étagère de goodies. Je l’ouvre et y découvre deux têtes en latex perruquées dans un filet de nylon. L’une d’hôtesse de l’air, l’autre de stewart. Je me cache de la caméra et de l’écran, le temps d’enfiler le visage de l’hôtesse sur le mien, même si je ne parviens pas à bien le déballer. Je réapparais à l’écran, super fier de ma blague, mais c’est déjà l’heure que j’y aille pour ne pas être en retard. Bisous Tiphaine.

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