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19-03-2023

Au cinéma Le Dietrich, je dois préparer une performance autour d’un travail déjà fait, la « Rivière au Sud ». Le directeur est Samuel de la Résidence Kennedy. Je suis terriblement en retard, je ne sais même plus à quoi ressemble le montage qui doit être projeté durant la performance, et j’ai l’intime conviction qu’il faut le retravailler. La performance est à 21h après la diffusion du film « El Varon », qui passe à 19h. Je sors de la séance précédente où j’y performais « Remonte et Cours » à 17h. De cette performance je ne me souviens que des sièges de la salle, avec l’éclairage tout particulier du projecteur. Je dois faire un atelier avec des mômes avant la performance. Ça va être tendu. Je monte au deuxième étage chercher du matériel, papier coloré, via un ascenseur tout miteux, style monte-charge. Il y a de grandes étagères en métal avec des chaines qui pendent style Silent Hill. Je farfouille, je farfouille. Samuel me rejoint et m’aide à trouver les fameux papier colorés. Je pense toujours au montage que je dois faire pour l’autre performance. Aucun souvenir des rushs que je dois utiliser, le cauchemar. Je pense y mettre un pingouin. J’ai aussi envie d’aller voir les autres étages au-dessus puisque j’ai un ascenseur à dispo, mais y’a le taff. Je redescends par des escaliers tout blancs. Les mômes des Couronneries sont dans l’accueil et font un bordel de fou. On sort pour se diriger dans une salle dans le bâtiment d’à côté. Dehors c’est ambiance « À tombeau ouvert » de Scorcese, en tout cas New-York avec fumées et lumières colorées. On fait l’atelier sur un présentoir sans entrer dans le bâtiment. Des dinosaures colorés. Je pense encore à mon montage et je sors mon ordi pour le travailler à coté tout en disant « c’est bien, c’est bien » aux gamins. On entend un grand son, une porte claque. Samuel sort dans la rue avec la gueule en sang. Une ambulance arrive, et on galère de fou pour faire rentrer un brancard trop grand dans la camionnette. On finit par découper le brancard avec une scie circulaire. Les gamins adorent les étincelles qui sortent de cet atelier qui passe de découpe de papiers à découpe de brancard. On arrive à enfourner Samuel dans l’ambulance. Tout le monde monte à l’intérieur et on file. Je regarde par la fenêtre derrière le camion, le cinéma, pas de performance et le reste de brancard dans la rue enfumée avec un feu rouge.

02-08-2021

Le long d’une rivière très boisée, à Paris, des végétaux s’animent. L’eau coule entre les acacias, les chênes. Un branche de glaïeul coupée avance sur l’eau avec une énergie certaine. Parfois même, elle sort de la rivière et rampe sur un tapis d’humus, de feuilles en décomposition. Elle grimpe à un tronc, serpente, s’accroche à une branche et replonge. Ici, une fleur court se travestir en se faufilant dans une autre, inerte. Une stratégie de camouflage encore jamais observée. Dérivant sur les eaux calmes, cette végétation semble aller vers un objectif, déterminée. La ville commence à se révéler par un reflet. Dans les ondulations aquatiques, c’est l’image de la tour Montparnasse qui surgit. Puis je la vois directement, entre les branchages et les immeubles du premier plan. Les feuilles, les tiges, les iris échappent discrètement au flottement habituel de l’écoulement des flots.

30-04-2021

Je suis dans une école des beaux-arts. Plusieurs personnes se promènent. Il y a un air de fête. Je rencontre Nico et Chloé. On zone avec d’autres personnes. Il y a un garçon métis, il me plaît. Des portes s’ouvrent et se ferment. Je me retrouve dehors, dans une ville de vieilles pierres, avec Lucile. La ville monte et descend. Elle est faite de contreforts, d’arches, de vieilles ruelles en pierres. On déambule. Il y a beaucoup de gens dans les rues. On s’assoit sur un mur de pierre taillé en siège pour regarder la ville. Je me hisse. Puis je me retrouve à la terrasse d’un café avec Nico et Rita. Nico m’annonce que Rita est ma fille. Je suis surprise mais j’accepte. Rita fait la timide. Elle se dandine, ne s’approche pas trop de moi. Puis Chloé arrive. À ce moment, même si il y a eu un doute auparavant, tout est finalement clair : c’est elle la maman de Rita. On va à la mer. Il nous faut descendre un petit chemin très escarpé qui se sépare en sentiers qui accèdent à la mer. On est plusieurs, chacun-e emprunte des chemins différents pour descendre. Je montre un chemin à quelqu’un puis j’en emprunte un autre. Je suis avec Chloé, on arrive en premier au bord de l’eau. L’endroit est magnifique. D’un côté, c’est la mer, turquoise, avec de belles vagues, et de l’autre, l’eau forme une rivière. On se déshabille et on va nager.

26-04-2021

Je suis en équipe. On se déplace dans la nature. On voyage en camion et à pied. On est beaucoup. Il est question d’organiser une teuf. On trouve un campement. C’est un pré, bordé d’arbres dans le fond. Une rivière coule derrière les arbres. Le pré ressemble à l’arrière de la maison de mes parents. Tout le monde se prépare à s’installer. Pierre est ici. Il conduit un grand camion bleu dans lequel il dort. Chacun-e vaque à ses occupations. L’extérieur se transforme en intérieur. On attend. Il y a beaucoup de chambres, beaucoup de lits. L’heure est au repos. Une première nuit se passe. Lorsqu’on se réveille, on est toujours dans l’attente. On prépare de quoi manger. Il y a beaucoup d’aubergines, mais il manque du pain. Quelqu’un sort des miches de je ne sais où et tout le monde est rassuré. Je n’ai pas besoin de faire de riz. Arrive de nouveau l’heure de dormir. Je me dirige vers ma chambre éphémère mais Marine Le Pen dort dans mon lit. Elle me tutoie. Moi, je la vouvoie puis je me dis que je peux, que je dois la tutoyer, c’est dans les usages du groupe. Elle est déjà allongée, je cherche une autre chambre. Je déambule dans des couloirs qui sont situés dans un espace semi-intérieur, semi-extérieur. Je croise des personnes dont deux femmes qui ont trois petites filles. L’une des femmes a un grand bonnet de lutin. Ses deux petites filles ressemblent à des poupées. L’une a les cheveux violets, elles ont des bottes de pluie colorées et font demi-tour car l’une d’elle a oublié de laver ses bottes ou ses cheveux. Je continue à marcher avec les femmes. J’arrive dans une chambre au fond d’un couloir. Olivier est dans la chambre. Il est super mal, il n’a pas dormi. Moi non plus, lui dis-je. Il commence à compter mes heures de sommeil pour comparer sa fatigue et la mienne : 3, 4, 5… Je trouve ça stupide. Je ne bataille pas. Puis on doit ranger la chambre. Ses parents arrivent. Il y a une chambre et une antichambre. Le père d’Olivier s’occupe de la chambre avec Olivier. Il se met tout nu pour ranger. Je reste avec la mère d’Olivier. Elle est très jeune. On discute, c’est chouette. Olivier vient nous interrompre en chouinant. Sa mère va ranger la chambre avec son fils et son mari. Je ne sais pas trop quoi faire. Je plie une couette et un polochon, puis je les range dans un placard, c’est un placard très profond dans lequel se trouvent déjà plein d’objets. Je suis surprise. Je marche, de nouveau accompagnée de quelques personnes. Il y a la femme qui porte un chapeau de lutin, accompagnée de deux autres filles, et deux garçons. On marche dans une ville que je connais. On est sur la route principale. Des arbres et des pierres la bordent. C’est une promenade agréable, sans voiture, sans béton. L’un des garçons, qui ressemble à Yoann mais qui s’appelle Greg, aimerait prendre un autre chemin, le long d’une rivière, mais l’une des filles a déjà commencé à emprunter le chemin initial. Je le préfère. Il monte, on aperçoit des pierres, encore et toujours, et un stade. 

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