22-03-2023
Je suis sur un tournage dans une zone désertique. Il y a plusieurs caravanes et un set matériel très important. Je dirige une très grosse équipe, on est en train de faire des essais de lumière sur une scène avec un décor peint qui reproduit exactement le lieu où nous sommes. Ma mère est avec moi parce qu’elle fait une dépression et que son médecin m’a conseillé de lui faire prendre l’air. Elle reste enfermée dans sa voiture (une vieille Mercedes class A qu’elle ne possède plus) toute la journée en plein soleil avec un gros manteau en laine. Les préparatifs sont enfin terminés je vais me reposer sous une tonnelle j’entends soudainement un bruit énorme. J’accours sur place avec mon assistant, ma mère a écrasé plusieurs spots tungsten en forme de coccinelle volkswagen de couleur jaune. Ils sont détruits irrémédiablement… Elle rejette complètement la faute sur moi en me disant que je n’ai qu’à ranger mes affaires ! Je pique une colère mémorable. Puis une fois calmé, je repars faire une sieste… Quand je reviens une heure après, elle déplace l’intégralité du matériel le long du grillage de clôture du site et une grande partie a disparu (sans doute volé)… J’ai perdu les deux tiers de mon matériel ! Comme elle n’est plus là, je lui téléphone pour avoir une explication. Elle me répond alors qu’il serait temps de grandir et que je fais tout le temps des histoires pour pas grand chose. Je reçois plusieurs appels et sms du client qui souhaite savoir si le tournage s’est bien passé… Je ne réponds pas… Et je quitte le pays sous un faux nom dans la soirée.
28-03-2023
On est dans un lieu type hangar avec une cour intérieure. Et y a des géants type titans dans snk. Des grands, des moyens, des plus petits. Iels ressemblent a des humain·es mais sont décalé·es, imprévisibles, et peuvent péter un câble d’un coup, pour rien. Genre à un moment y’en a un qui sort du hangar en criant et s’explose tout entier contre un mur, je l’évite de justesse. Après plusieurs micro événements comme ça, je me cache sous une voiture. Et là ! Je vois 2 géantes qui portent C. un peu comme une offrande, et il est tout enfariné de la tête au pied, tout blanc. Mais les géantes le pose délicatement au sol, et il court me rejoindre sous la voiture. Je suis paniqué mais rassuré qu’il soit avec moi, je lui enlève la farine. Puis on déambule dans la ville. On passe par une terrasse de resto, on descend dans les rues qui serpentent, rejoint des gentes puis on va au Comico pour porter plainte. La déambulation est plutôt agréable.
16-10-2021
Une comète va tomber sur Pessac à la date donnée à l’instant par les informations. C’est demain ou après-demain. On nous explique qu’il y a de fortes chances qu’elle se désagrège complètement en passant dans l’atmosphère, que c’est un vieil objet céleste, déjà bien érodé. Dans les années 1990 un événement similaire s’était produit au Canada. Il y avait eu des dégâts seulement sur quatre kilomètres de diamètre au moment de la collision.
14-07-2021
Dans une vaste douche, je suis debout. C’est là que les derniers présidents de la République ont pris leurs douches. Le carrelage est large et vert foncé, la lumière venant du plafond, tamisée. La suite présidentielle est agréable. Dans la première chambre où je me suis éveillé ce matin il y a des piliers et un bureau en bois avec des objet que François Mitterand y avait disposé. Un bureau classique dans une suite moderne. Dessus, des fragments de fleurs en porcelaine, céramique émaillée cassée, celle que l’on met dans les cimetières. Dans cette douche il s’est douché, ainsi que Hollande, Sarkozy, etc. Les lieux sont immuables. Mon père m’attend, je ne suis pas près. Pas très rapide, comme à mon habitude. Je songe à la seconde chambre ayant une fenêtre donnant sur une petite cour intérieure fermée sur elle-même. Cette pièce semble idéale pour faire une sieste. Mitterand ne devait pas pouvoir y résister.
11-01-2022
Je me réveille pour faire pipi dans un avion de nuit. Il y a des turbulences, et comme dans un vaisseau spatial, je m’accroche à une poignée pour ne pas voler en apesanteur. Je remarque une bibliothèque géante de Tintin et Milou. Nous faisons une escale en Écosse. Je suis avec Léo et Kim et notre destination est le Pérou. Le temps d’une balade en ville, nous achetons des pulls. On croise des chatons minuscules. Sur la route je dis à Léo que je voudrais prendre un immeuble en photo, mais n’ai qu’un appareil portable sans pile. Un peu plus tard, j’embrasse un suédois et le tartine d’anti-cernes. Puis nous allons visiter un salon de thé où des suédois font des desserts bizarres, genre de la pâte de banane et de flocons d’avoine. On croise à nouveau les petits chats, leur mère est une grande chienne marron. En retournant vers l’avion nous croisons encore un chat, vraiment minuscule, ainsi que le suédois plein d’anti-cernes. Il va prendre soin des chatons. Léo précise : « Nous on doit retourner dans l’avion pour se faire un bon repas ».
02-08-2021
Le long d’une rivière très boisée, à Paris, des végétaux s’animent. L’eau coule entre les acacias, les chênes. Un branche de glaïeul coupée avance sur l’eau avec une énergie certaine. Parfois même, elle sort de la rivière et rampe sur un tapis d’humus, de feuilles en décomposition. Elle grimpe à un tronc, serpente, s’accroche à une branche et replonge. Ici, une fleur court se travestir en se faufilant dans une autre, inerte. Une stratégie de camouflage encore jamais observée. Dérivant sur les eaux calmes, cette végétation semble aller vers un objectif, déterminée. La ville commence à se révéler par un reflet. Dans les ondulations aquatiques, c’est l’image de la tour Montparnasse qui surgit. Puis je la vois directement, entre les branchages et les immeubles du premier plan. Les feuilles, les tiges, les iris échappent discrètement au flottement habituel de l’écoulement des flots.
19-06-2021
Un grand trajet, très rapide, par des bus de pensées, de Saint-Médard-d’Eyrans à Talence, en passant par Villenave-d’Ornon, la route de Toulouse, des départementales, jusqu’à ce que j’entre dans un parc assis sur mon vélo. Le sol est en gravillons blancs. Je suis avec d’autres personnes à ma gauche, également à vélo. Je réalise soudain que je rêve et suis suffisamment engourdi pour ne pas m’éjecter et dissiper la scène. Je n’arrive pas bien à voir les gens à côté de moi ni le ciel et me concentre alors sur mon pédalier, mes jambes et le sol. Je décide de m’envoler. J’accélère et je cabre. Après deux ou trois essais infructueux mon vélo décolle. Ça ne va pas bien haut. Je m’accroche au guidon. La roue avant est plus haute que la roue arrière, ça penche.
17-03-2021
Je suis à Toulouse, je marche vers chez Aïsha. Je suis dans la bonne rue, « rue d’Arcuse » et sors mon téléphone pour trouver dans l’historique de nos messages son numéro de porte. Leslie M. s’affiche sur mon écran, elle m’appelle. C’est sans doute la technicienne municipale que j’avais croisé en décembre, je ne sais pas ce qu’elle a à me dire, je ne réponds pas. L’immeuble d’Aïsha est au 53, je suis sur le trottoir de droite, à l’ombre, au niveau des premiers numéros de la rue… Je dois avancer, mais déjà la rue se termine, ou plutôt est interrompue, par un immeuble qui lui donne l’apparence d’une impasse. Je continue jusqu’à cet immeuble que je décide de traverser pour aller jusqu’à ma destination, de l’autre côté, dans la suite de la rue d’Arcuse. J’entre. Suit un petit escalier à gauche qui m’amène dans un hall. J’évite consciencieusement une dame âgée pour respecter les gestes-barrières. Il y a ici une standardiste, elle est âgée elle aussi. C’est l’accueil. Je sors de l’immeuble et me retrouve assis dans une voiture, dos à la conductrice et face à deux passagères âgées, heureuses d’être assises dans le bon sens. Une voix de transport en commun annonce « prochain arrêt : Canéjean », je me retourne alors et explique à la conductrice que je me suis trompé. On suit une grande boucle semblable à une entrée de rocade. Elle me dépose dès qu’elle peut, à l’entrée d’une carrière, sous les piliers en béton d’un pont. Je regarde sa voiture partir tout en vérifiant que j’ai toujours mon téléphone dans les poches de mon manteau. Je ne le retrouve d’abord pas, ça me panique, mais en ressens finalement la forme dans la poche près de mon cœur. Si je ne parviens pas à me réorienter, je vais prévenir Aïsha de mon égarement. Je grimpe quelques marches qui donnent sur une descente escarpée en calcaire. Une fente dans la surface du sol blanc beige solide poudreux pourrait me servir de toboggan naturel pour accélérer ma cadence. J’entreprends cette glissade salissante. Sur les côtés, des gens montent tandis que je descends sur ce sol rêche. Je me décale sur des reliefs calcaires à ma droite, me redresse et aperçois au loin mon objectif initial à l’horizon. Je distingue tout un pan de la ville, dont une tour, peut-être l’immeuble qui coupait la rue d’Arcuse en deux.
30-04-2021
Je suis dans une école des beaux-arts. Plusieurs personnes se promènent. Il y a un air de fête. Je rencontre Nico et Chloé. On zone avec d’autres personnes. Il y a un garçon métis, il me plaît. Des portes s’ouvrent et se ferment. Je me retrouve dehors, dans une ville de vieilles pierres, avec Lucile. La ville monte et descend. Elle est faite de contreforts, d’arches, de vieilles ruelles en pierres. On déambule. Il y a beaucoup de gens dans les rues. On s’assoit sur un mur de pierre taillé en siège pour regarder la ville. Je me hisse. Puis je me retrouve à la terrasse d’un café avec Nico et Rita. Nico m’annonce que Rita est ma fille. Je suis surprise mais j’accepte. Rita fait la timide. Elle se dandine, ne s’approche pas trop de moi. Puis Chloé arrive. À ce moment, même si il y a eu un doute auparavant, tout est finalement clair : c’est elle la maman de Rita. On va à la mer. Il nous faut descendre un petit chemin très escarpé qui se sépare en sentiers qui accèdent à la mer. On est plusieurs, chacun-e emprunte des chemins différents pour descendre. Je montre un chemin à quelqu’un puis j’en emprunte un autre. Je suis avec Chloé, on arrive en premier au bord de l’eau. L’endroit est magnifique. D’un côté, c’est la mer, turquoise, avec de belles vagues, et de l’autre, l’eau forme une rivière. On se déshabille et on va nager.