22-03-2023

Je suis sur un tournage dans une zone désertique. Il y a plusieurs caravanes et un set matériel très important. Je dirige une très grosse équipe, on est en train de faire des essais de lumière sur une scène avec un décor peint qui reproduit exactement le lieu où nous sommes. Ma mère est avec moi parce qu’elle fait une dépression et que son médecin m’a conseillé de lui faire prendre l’air. Elle reste enfermée dans sa voiture (une vieille Mercedes class A qu’elle ne possède plus) toute la journée en plein soleil avec un gros manteau en laine. Les préparatifs sont enfin terminés je vais me reposer sous une tonnelle j’entends soudainement un bruit énorme. J’accours sur place avec mon assistant, ma mère a écrasé plusieurs spots tungsten en forme de coccinelle volkswagen de couleur jaune. Ils sont détruits irrémédiablement… Elle rejette complètement la faute sur moi en me disant que je n’ai qu’à ranger mes affaires ! Je pique une colère mémorable. Puis une fois calmé, je repars faire une sieste… Quand je reviens une heure après, elle déplace l’intégralité du matériel le long du grillage de clôture du site et une grande partie a disparu (sans doute volé)… J’ai perdu les deux tiers de mon matériel ! Comme elle n’est plus là, je lui téléphone pour avoir une explication. Elle me répond alors qu’il serait temps de grandir et que je fais tout le temps des histoires pour pas grand chose. Je reçois plusieurs appels et sms du client qui souhaite savoir si le tournage s’est bien passé… Je ne réponds pas… Et je quitte le pays sous un faux nom dans la soirée.

19-04-2021

Je suis à un arrêt de métro avec plusieurs personnes dont Guillaume. J’ai une super doudoune jaune et une écharpe bleu. Je suis très fière. Je dois partir et je sais que j’ai deux possibilités. Soit je rejoins Amélie et d’autres personnes, qui campent dans la nature. Des chemins zigzagant au milieu des collines me viennent en tête. Le camp se situe en haut d’un plateau sur une grande pierre plate. Il y a une tente et des vêtements qui sèchent au milieu de la forêt. Soit je rejoins Caroline et Jessica qui sont en train d’ouvrir un squat artistique en haut d’une tour.

16-04-2021

Je suis avec un groupe de personnes, je ne sais qui. On a besoin de se réfugier dans un loft qui se trouve au dernier étage d’un immeuble. C’est chez François qui nous invite à entrer. Il y a des artistes. Ils viennent de gagner un prix. Ils travaillent dans le show business, et sont un peu pédants. Je ne les apprécie pas vraiment. François est très fier de les accueillir. Il y a aussi une partie de l’équipe du lieu unique. Et le lieu unique au fond, tout sombre, tout vide.

12-07-2021

Des enfants avancent en jouant assis sur les toits. Je les vois par la fenêtre, ça me paraît super dangereux.

01-11-2020

Je voudrais acheter un billet pour retourner à Toronto. Je suis à l’aéroport de Mérignac et je pense que je suis à découvert. Si « paiement refusé » s’affiche, ce sera fichu. Au bout d’un couloir arrondi j’entre dans une épicerie asiatique où deux beaux stands de fruits de mer s’agitent. Les poulpes sont vifs et se promènent autour de leurs cagettes presque en rigolant. Quelques oursins sur le stand voisin sortent de leurs bogues ou s’y ré-introduisent. Comme des châtaignes possédées par des litchis. Les vendeurs ont des billets d’avion à vendre. Mais nous mettons du temps à nous comprendre. Finalement ils n’ont que des billets pour des pays en guerre. Me voilà dans un avion. Déjà en vol. Je cherche une place confortable. Je change de fauteuil plusieurs fois jusqu’à trouver un strapontin orange qui me va. À peine trouvé, le pilote, avec un fort accent chinois ou coréen annonce calmement que nous allons procéder à la descente. Il reste une petite douzaine d’heures quand même ! Sa voix, très chaleureuse, franchement souriante, marque beaucoup de pauses inhabituelles, ce qui le rend amical et plein d’un suspens assez bizarre. Puis il explique, toujours très calmement, que « ce qui importe… finalement… c’est… la… structure… » Cette prise de parole décalée laisse tout le monde dans le trouble, perplexes, voire carrément anxieux. 

27-11-2022

Sur l’avenue qui longe la Seine à Andrésy nous marchons avec Benjamin. C’est la nuit, la discussion est agréable, animée. Soudain une voix nous interpelle : c’est celle d’une jeune femme aux yeux et cheveux clairs, look de punkette. Depuis sa Renault Espace garée dans le virage après la maison du Moussel, la conductrice a baissé la vitre passager pour nous parler. L’obscurité est profonde, nous ne l’avions pas vue. Je m’inquiète de cette grosse voiture garée tous feux éteints dans ce virage sombre. Mon ami devient un jeune homme au style lui aussi vaguement punk. Il semble avoir rendez-vous avec la jeune femme. Il s’agit de lui acheter une autre voiture, rouillée, presque une épave. Il n’est ni question de carte grise ni d’autres formalités, seulement d’une somme modeste payée en espèces. Bientôt je me retrouve au volant de l’épave avec mon jeune ami. Elle penche d’un côté et de l’autre. Assez vite, je me gare sur un terrain vague pour lui passer le volant. Il se rend compte de l’état de la voiture et décide de faire demi-tour pour retrouver la punkette. Nous la rattrapons rapidement. Elle marche vers le centre-ville. Mon ami veut annuler la transaction.

23-04-2021

Je suis dans la librairie de François. C’est aussi un disquaire et une salle de concert. Je connais cet endroit. François m’accueille. J’arrive d’un grand périple lors duquel j’ai traversé des collines ainsi qu’une île. On discute, il me présente son amie. Puis il s’en va. Je sors devant chez lui et je croise Thierry et quelqu’un d’autre. Je décide d’aller faire un tour. On est dans les pentes de la Croix-Rousse. Les ruelles sont très étroites, remplies d’échoppes et de gens. Je décide de passer au-dessus de la ville qui se dessine en contrebas. Je veux faire une boucle en passant par la rue Burdeau et en revenant vers la rue Leynaud. Je connais ces pentes, ces rues, ce tour. Je commence à marcher quand je me rends compte que je n’ai pas fermé la porte de la grotte de François. Je fais demi-tour. François est rentré. Je lui dis que je viens juste de sortir. Il le sait déjà, il n’y a aucun souci. On prend des nouvelles l’un de l’autre. Nous fermons la grotte, François me dit qu’il travaille surtout dans son appartement. Son amie arrive.

21-06-2021

Anne présente son travail dans la nef du Capc. Elle explique que des cochons et des biquettes se promèneront dans son exposition. Un cochon rose visiblement inquiet surgit par la droite. Le public est nombreux à assister à la présentation. Le cochon passe à travers une cimaise. Peut-être qu’il s’est blessé. Je suis assis sur une table face à Anne. Elle mène sa présentation de façon assez intimiste, en s’adressant à des petits groupes de personnes. Le cochon réapparaît et s’approche de ma chaise, j’ai l’impression qu’il ne fait peur qu’à moi. Un second artiste présente son travail, je suis assis sur des marches. Il sort un hélicoptère télécommandé dans la nef ce qui plaît beaucoup à un groupe d’enfants.

12-03-2023

Avoir loupé toute cette série d’arrêts de tramway sans m’en rendre compte — merde ! je tente de reprendre le tram en sens inverse […] je dévale une grande rue en pente, comme sur un bobsleigh invisible, je trace. C’est ultra dangereux aux intersections. Pour freiner, éviter d’éventuels véhicules arrivant à la perpendiculaire, je dois me pencher avec vigueur sur le côté gauche.

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