29-04-2021
Je suis dans une soirée organisée dans une friche. Je ne connais pas cet endroit. Je suis ici à titre d’invitée. Il y a beaucoup de personnes, des grands couloirs. Je déambule. Je cherche Pascal du regard. Il est avec son frère, il porte un bermuda hawaïen. Je les retrouve dans plusieurs espaces. Il y a des espaces extérieurs que j’entrevois derrière des grillages, et des espaces intérieurs qui sont surtout de grands halls. Je m’approche de Pascal dans une cour, lui demande de l’attention et on se fâche. Je retourne déambuler en bas. J’arrive dans un espace de toilettes, douches, un peu inondé. De l’eau coule d’une installation de plomberie douteuse et un peu monstrueuse installée au plafond. Je préviens des personnes, qui me répondent qu’on est dans un lieu éphémère, qu’elles ne peuvent rien faire. Je vais vers la sortie et je me rends compte que le chemin est aussi inondé. C’est plus un torrent qu’un chemin. Un groupe se missionne. Il faut ouvrir un portail qui a l’air indéplaçable. On me donne des bonbons dont deux tombent par terre. Quelqu’un les ramasse et me les rends. Lorsque je les ai en main, ils se transforment en guimauve rose. Il nous faut ouvrir ce portail pour dégager un nouveau chemin. On s’y attèle.
01-04-2023
Je croise ma mamie dans un centre commercial. En fait c’est une dame qui lui ressemble beaucoup ! Je lui fait un câlin en lui disant qu’elle me fait beaucoup penser à ma mamie. Elle le sait et sourit. Elle a maintenant la même coupe que moi. Puis je cherche un cadeau à faire à L. Je suis avec T. et on se montre des GPS. Je lui dis que ça va je sais où est Auchan Sud.
11-01-2022
Je me réveille pour faire pipi dans un avion de nuit. Il y a des turbulences, et comme dans un vaisseau spatial, je m’accroche à une poignée pour ne pas voler en apesanteur. Je remarque une bibliothèque géante de Tintin et Milou. Nous faisons une escale en Écosse. Je suis avec Léo et Kim et notre destination est le Pérou. Le temps d’une balade en ville, nous achetons des pulls. On croise des chatons minuscules. Sur la route je dis à Léo que je voudrais prendre un immeuble en photo, mais n’ai qu’un appareil portable sans pile. Un peu plus tard, j’embrasse un suédois et le tartine d’anti-cernes. Puis nous allons visiter un salon de thé où des suédois font des desserts bizarres, genre de la pâte de banane et de flocons d’avoine. On croise à nouveau les petits chats, leur mère est une grande chienne marron. En retournant vers l’avion nous croisons encore un chat, vraiment minuscule, ainsi que le suédois plein d’anti-cernes. Il va prendre soin des chatons. Léo précise : « Nous on doit retourner dans l’avion pour se faire un bon repas ».
16-03-2023
Plan large sur un château. Pas un château français, plutôt vieux manoir écossais en pierres noires, tout défoncé par le temps. C’est l’ancien lieu d’habitation de l’auteur d’une série de livres à succès devenue série TV encore plus populaire. Je fais des visites guidées. La grande pièce du hall est la mieux entretenue. Un grand tapis rouge déboule des grands escaliers. Des lustres éclairent la pièce où plusieurs groupes de touristes scrutent soit les prospectus qu’iels tiennent, soit le haut plafond et ses lustres. Un groupe vient vers moi et me pose des questions sur l’auteurice de la série « Game of Thrones » et notamment sur ses influences. Ces influences, je les connais, juste incapable de les ressortir. J’improvise en parlant des tragédies shakespeariennes mais aussi de Dracula de Bram Stoker, l’aspect épistolaire de l’ouvrage me semblant un lien pas si con que ça avec la forme de récit chorale de « Game of Thrones ». Il faut faire la visite guidée. On entame donc le chemin qui va du hall aux remparts éclatés du château. Une certaine végétation vert-sapin a pris place. Des monticules de collines arrivent presque au niveau du haut des remparts, comme si le château s’était enfoncé dans le sol ou que la colline avait poussé. Il y a une attraction. Il s’agit de libérer une vache déguisée en dragon d’un enclos pour la mettre dans celui d’à coté. Des femmes travaillent pour le site touristique. Elles sont trois, une maquille les touristes, l’autre les prépare à faire pivoter un grand volet en bois servant à pousser l’animal d’un enclos à l’autre. Et la troisième prend une photo de ce joyeux bordel. Elles changent de rôle tout le temps en suivant le groupe de touristes qu’elles reçoivent. Quand j’arrive avec mon groupe, une des filles me dit qu’elle est malade et que je vais devoir la remplacer. Elle venait juste de terminer avec son groupe par la photo et a dévalé via un toboggan en coussin pour rejoindre le poste de départ et me confier un kit de maquillage. Faut surtout barbouiller les visiteurs avec de la poudre blanche pour qu’ils aient l’air de fantôme sur les photos. Et je dois porter un serre-tête d’heroic fantasy. Je tapote donc un cercle de coton avec de la poudre blanche sur le visage des touristes et on poursuit. Quand on arrive au « passage des dragons », le responsable animalier qui accompagne toujours les bêtes nous dit que c’est un moment rare et particulier puisque nous allons assister à la « reproduction des dragons ». Cet événement dépend de l’état hormonale d’un petit taureau. Le responsable animalier doit pouvoir assurer la pérennité des « dragons » du château, c’est dans son contrat. En m’expliquant tout ça il distribue des K-way aux touristes. Je lui demande quand même si c’est pas un peu dangereux. Si bien sûr, me dit-il, mais tout est sous contrôle. Le premier enclos s’ouvre et un petit taureau déguisé en dragon rentre dans l’espace, le responsable de la bête guide directement la grande planche pour rabattre l’animal vers un mannequin de reproduction que le bestiau s’empresse de grimper. Le responsable passe la tête au-delà de la planche pour vérifier que tout se passe bien, sauf que le dragon-taureau glisse du mannequin, cale un coup de corne sur le gadjo et arrose les touristes qui deviennent des fantômes gluants. Mais pas le temps de niaiser. Le responsable est KO et j’hurle sur le groupe de touristes de pousser la planche pour rabattre l’animal vers le deuxième enclos si on ne veut pas finir dans le coma. On pousse, ça marche. L’animal se dirige vers la seconde porte qui se referme après son passage. On ne fait pas la photo et nous partons pour l’hôpital.
17-10-2020
Je fais une grande marche arrière, un peu rapide, sur une route inconnue… Je visite le chantier d’un immeuble à Bègles dans lequel je vais emménager dans quelques temps. Je me pense seule et souhaite en profiter pour prendre le bel ascenseur extérieur. Mais une femme arrive. Elle avait visité le chantier il y a plusieurs années, avec le projet de s’y installer également. Elle me dit que ça fait 10 ans, je pense 5. On se retrouve avec un groupe de gens autour d’une table, entre étage et rez-de-chaussée. Tout le monde est masqué sauf une fille qui a une visière en tissu qu’elle a elle-même confectionné, fixée à un cercle de bois, comme de la broderie, ou comme un abat-jour. Je dis « C’est super » et aux autres « J’ai envie de voir vos belles gueules, vos bouches ». On dirait une apicultrice. On se demande si c’est aux normes.
17-03-2023
Cet ascenseur que j’avais emprunté un peu plus tôt se comporte maintenant de façon trop flippante. Il avance à l’oblique, sur une pente. Rrrralentit. Rrrrrecule. La lumière diminue, grésillant. L’ascenseur s’arrête. La lumière s’éteint.
23-04-2021
Je suis dans la librairie de François. C’est aussi un disquaire et une salle de concert. Je connais cet endroit. François m’accueille. J’arrive d’un grand périple lors duquel j’ai traversé des collines ainsi qu’une île. On discute, il me présente son amie. Puis il s’en va. Je sors devant chez lui et je croise Thierry et quelqu’un d’autre. Je décide d’aller faire un tour. On est dans les pentes de la Croix-Rousse. Les ruelles sont très étroites, remplies d’échoppes et de gens. Je décide de passer au-dessus de la ville qui se dessine en contrebas. Je veux faire une boucle en passant par la rue Burdeau et en revenant vers la rue Leynaud. Je connais ces pentes, ces rues, ce tour. Je commence à marcher quand je me rends compte que je n’ai pas fermé la porte de la grotte de François. Je fais demi-tour. François est rentré. Je lui dis que je viens juste de sortir. Il le sait déjà, il n’y a aucun souci. On prend des nouvelles l’un de l’autre. Nous fermons la grotte, François me dit qu’il travaille surtout dans son appartement. Son amie arrive.
16-03-2023
Je vais à l’épicerie dans un troisième lieu. C’est la première fois que je vois cette boutique. Le grand kebab est toujours là. Au moment où je vais entrer, un homme incompréhensible entre aussi. Il tombe par terre et vomit. Tout le monde panique, et j’appelle le 15. Je ressors du magasin.
19-08-2020
J’entre dans un appartement : moulures, parquets anciens, hauteur sous plafond. Il commence à faire jour, il pleut des cordes. Je me réfugie là. Tout est vide, ni humain ni objet. Je suis seulement éclairée par la lumière naturelle. Je traverse le salon. Derrière les grandes fenêtres, pluie battante. Un grand courant d’air frais et humide m’incommode. Je traverse un couloir sombre, jusqu’à une petite chambre. Le courant d’air glaçant me poursuit. Ou c’est moi. Je m’approche, une petite fenêtre oscillo-battante 30 par 50. Mon regard passe à travers, et je vois un immeuble en vis-à-vis. Nous sommes séparés par une route à double sens. C’est un grand immeuble, ancien, en pierre de taille. Il doit faire 6 étages. Moi, face à lui, je dois être au 4ème. Soudain, je croise le regard d’une personne déguisée en hérisson. Son déguisement est extrêmement bien fait : les jambes en collant beige, la base du corps-animal part des fesses-humaines pour s’arrondir et finir au sommet de la tête du type-silhouette. Le visage du hérisson se mêle au visage du costumé, si bien que je ne peux absolument pas l’identifier. Cette personne est debout, sur le toit-terrasse sans garde-corps de l’immeuble voisin. Là, hérissé, et à peine sorti d’une fenêtre. À l’arrière-plan, on remarque le houppier d’un platane, d’un quartier qui semble être cours d’Albert, à Bordeaux. Le hérisson me regarde, titubant sur 3 pas, fumant sa cigarette. L’atmosphère est celle d’un petit matin. Il rentre d’une soirée bien arrosée. Il a l’air d’aller mal, on dirait qu’il est venu ici faire le point à l’abri des regards. Ou se défenestrer ? Est-il résigné ? Mais là, il trébuche. Son corps bascule contre la façade, il chute, son costume s’accroche à une poutre en fer. Une seconde ça l’agrippe… et le costume craque, le corps poursuit, accéléré, pour s’écraser sur le trottoir, à côté d’une cabine téléphonique. Je le vois au sol, c’est une femme brune, cheveux mi-longs. Elle se relève, regarde en hauteur, dans ma direction, une expression de désespoir, le sang qui coule sur son front. Elle tombe morte dans les bras d’une passante.