15-06-2022
Le soleil gonfle. Il va encore gonfler, gonfler, engloutir tout calmement. On est un groupe dans une cuisine à l’étage d’une tour moderne, vitrée. Et voilà, il s’approche tellement que ça y est. La corolle de magma pénètre par la fenêtre. Et si on se faisait un câlin pour ce dernier instant ?
12-07-2021
Des enfants avancent en jouant assis sur les toits. Je les vois par la fenêtre, ça me paraît super dangereux.
27-04-2021
Voyage avec Cécile. On est dans un avion qui ressemble à un aéroport. Il y a des gens, des lumières, des couloirs. Cet aéroport se déplace. Puis on arrive dans un autre aéroport. On doit se changer. Je prends une douche mais je n’ai pas toutes les affaires dont j’ai besoin. Je n’ai pas de chaussettes et je me rends compte qu’il ne nous reste pas beaucoup de temps. Heureusement, Cécile a packé ma valise. On se dépêche mais on rate l’avion. Alors on marche. On s’arrête dans une ville, puis chez chez André. L’appartement est tout petit, il contient beaucoup d’objets qui sont tous un peu sales. Une grande télé est toujours allumée. Des bandes dessinées traînent sur des vieux meubles. Ça sent la dépression… Puis on est transportées au Japon dans une sorte de vente aux enchères de mangas. Il y a une trentaine de personnes. Un homme présente une collection. La série a l’air super. De nouveau, on est dans une sorte de hall d’aéroport. Quand l’homme termine de présenter ses bandes dessinées, l’assistance sort. Je sors en même temps que les autres personnes, puis décide d’entrer de nouveau. Cinq personnes sont restées et discutent avec l’homme qui est sur le point de remettre des prix. Il me voit, me demande ce que j’ai pensé de la série qu’il a présentée. Je réponds avec enthousiasme et il me donne la pile de mangas qui se trouve devant moi. Il me donne aussi des dessins originaux. Toutes les personnes qui sont présentes reçoivent les mêmes BD et des originaux différents. Je perds malheureusement une partie des miens. Les originaux sont en mandarin, ils comportent aussi des signes géométriques abstraits. Je pars et rejoins Cécile. Nous poursuivons notre voyage, en voiture cette fois. La voiture est une belle décapotable rouge. On est aux États-Unis. Les mots Los Angeles, Chicago défilent dans ma tête. On traverse une ville, c’est une ville avec plein de ponts.
17-04-2021
Je prends part à un rassemblement, qui a lieu dans un espace entre forêt et friche industrielle. Je suis entourée d’images et de sérigraphies. Elles sont en vente pour financer je ne sais quel projet. Je suis chargée de la vente. Tout est rangé dans un placard en métal, l’un de ces vieux placards indus que l’on trouve dans les bureaux des entreprises. Un collectionneur arrive. Je lui présente des images. Il souhaite en voir d’autres, qui sont difficilement accessibles. Je sors des affiches que j’ai créées il y a plusieurs années. Je suis un peu gênée de sortir ces impressions d’autant plus quand je comprends que ce n’est pas ce que recherche le monsieur. Je fouille mieux et je me rends compte que le placard dans lequel étaient les print en vente ne contient que des affaires à moi. Les autres sont définitivement inaccessibles.
19-06-2021
Un grand trajet, très rapide, par des bus de pensées, de Saint-Médard-d’Eyrans à Talence, en passant par Villenave-d’Ornon, la route de Toulouse, des départementales, jusqu’à ce que j’entre dans un parc assis sur mon vélo. Le sol est en gravillons blancs. Je suis avec d’autres personnes à ma gauche, également à vélo. Je réalise soudain que je rêve et suis suffisamment engourdi pour ne pas m’éjecter et dissiper la scène. Je n’arrive pas bien à voir les gens à côté de moi ni le ciel et me concentre alors sur mon pédalier, mes jambes et le sol. Je décide de m’envoler. J’accélère et je cabre. Après deux ou trois essais infructueux mon vélo décolle. Ça ne va pas bien haut. Je m’accroche au guidon. La roue avant est plus haute que la roue arrière, ça penche.
06-10-2021
Un garçon essaie de démarrer son vélo électrique au début du cours Victor Hugo. Il doit s’assoir à l’arrière après avoir posé son pied sur une sorte de batterie installée au niveau d’un chariot. Puis se tracter vers la selle, un pied en équilibre. N’y arrivant pas il demande de l’aide à un petit groupe de gens pas loin de moi.
16-04-2021
Tout près de la fenêtre de mon appartement au 4ème étage de la rue du cancera, j’entends une conversation inhabituellement proche. Je me penche pour regarder. Il y a une crue vraiment spectaculaire, l’eau est montée jusqu’à la rigole de zinc de mon étage et le courant est calme. Le ciel est bleu. Il fait doux. Les voix que j’entendais sont celles de deux personnes qui discutent tout en dérivant vers la Garonne sur un radeau minimal semblable à une porte. J’ai peur que l’eau monte encore et entre en débordant par mes fenêtres. En m’imaginant les trois étages de ville engloutie, si paisibles malgré la catastrophe en cours, je déplace mes livres pour les protéger d’un dégât qui approche. L’eau qui commençait à s’infiltrer par ma moquette en un bruit pétillant cesse de transpercer. L’écume se dissout. Le niveau baisse brutalement et l’on voit réapparaître jusqu’au second étage. Un fourgon est coincé sur un balcon de l’immeuble d’en face. Des ouvriers se demandent comment ils vont gérer tout cela. La décrue se poursuit, lentement.
28-03-2023
On est dans un lieu type hangar avec une cour intérieure. Et y a des géants type titans dans snk. Des grands, des moyens, des plus petits. Iels ressemblent a des humain·es mais sont décalé·es, imprévisibles, et peuvent péter un câble d’un coup, pour rien. Genre à un moment y’en a un qui sort du hangar en criant et s’explose tout entier contre un mur, je l’évite de justesse. Après plusieurs micro événements comme ça, je me cache sous une voiture. Et là ! Je vois 2 géantes qui portent C. un peu comme une offrande, et il est tout enfariné de la tête au pied, tout blanc. Mais les géantes le pose délicatement au sol, et il court me rejoindre sous la voiture. Je suis paniqué mais rassuré qu’il soit avec moi, je lui enlève la farine. Puis on déambule dans la ville. On passe par une terrasse de resto, on descend dans les rues qui serpentent, rejoint des gentes puis on va au Comico pour porter plainte. La déambulation est plutôt agréable.
21-12-2022
Je sors d’un hangar. Pour poursuivre mon chemin, je dois passer par une sorte de plateforme, une rampe semblable à un toboggan vu d’en bas, mais si incliné qu’elle finit carrément à la verticale. Il y a deux grands-mères qui s’apprêtent à faire la même escalade que moi. Ça m’inquiète pour elles. J’entends « Lucida a beau être vieille, elle est très agile ». Je passe quand même le premier, pour les dissuader si jamais ça me paraissait insurmontable. Arrivé dans la partie très inclinée, je manque de leur dégringoler dessus. « Non, mais vraiment, Lucida en est capable ». Alors je laisse les deux mamies me passer devant, en me disant que je pourrais leur faire une parade, retenir leur chute, si jamais.