27-04-2021

Voyage avec Cécile. On est dans un avion qui ressemble à un aéroport. Il y a des gens, des lumières, des couloirs. Cet aéroport se déplace. Puis on arrive dans un autre aéroport. On doit se changer. Je prends une douche mais je n’ai pas toutes les affaires dont j’ai besoin. Je n’ai pas de chaussettes et je me rends compte qu’il ne nous reste pas beaucoup de temps. Heureusement, Cécile a packé ma valise. On se dépêche mais on rate l’avion. Alors on marche. On s’arrête dans une ville, puis chez chez André. L’appartement est tout petit, il contient beaucoup d’objets qui sont tous un peu sales. Une grande télé est toujours allumée. Des bandes dessinées traînent sur des vieux meubles. Ça sent la dépression… Puis on est transportées au Japon dans une sorte de vente aux enchères de mangas. Il y a une trentaine de personnes. Un homme présente une collection. La série a l’air super. De nouveau, on est dans une sorte de hall d’aéroport. Quand l’homme termine de présenter ses bandes dessinées, l’assistance sort. Je sors en même temps que les autres personnes, puis décide d’entrer de nouveau. Cinq personnes sont restées et discutent avec l’homme qui est sur le point de remettre des prix. Il me voit, me demande ce que j’ai pensé de la série qu’il a présentée. Je réponds avec enthousiasme et il me donne la pile de mangas qui se trouve devant moi. Il me donne aussi des dessins originaux. Toutes les personnes qui sont présentes reçoivent les mêmes BD et des originaux différents. Je perds malheureusement une partie des miens. Les originaux sont en mandarin, ils comportent aussi des signes géométriques abstraits. Je pars et rejoins Cécile. Nous poursuivons notre voyage, en voiture cette fois. La voiture est une belle décapotable rouge. On est aux États-Unis. Les mots Los Angeles, Chicago défilent dans ma tête. On traverse une ville, c’est une ville avec plein de ponts.

11-01-2022

Je me réveille pour faire pipi dans un avion de nuit. Il y a des turbulences, et comme dans un vaisseau spatial, je m’accroche à une poignée pour ne pas voler en apesanteur. Je remarque une bibliothèque géante de Tintin et Milou. Nous faisons une escale en Écosse. Je suis avec Léo et Kim et notre destination est le Pérou. Le temps d’une balade en ville, nous achetons des pulls. On croise des chatons minuscules. Sur la route je dis à Léo que je voudrais prendre un immeuble en photo, mais n’ai qu’un appareil portable sans pile. Un peu plus tard, j’embrasse un suédois et le tartine d’anti-cernes. Puis nous allons visiter un salon de thé où des suédois font des desserts bizarres, genre de la pâte de banane et de flocons d’avoine. On croise à nouveau les petits chats, leur mère est une grande chienne marron. En retournant vers l’avion nous croisons encore un chat, vraiment minuscule, ainsi que le suédois plein d’anti-cernes. Il va prendre soin des chatons. Léo précise : « Nous on doit retourner dans l’avion pour se faire un bon repas ».

14-03-2022

À petits pas je marche, tournant en rond, d’avant-arrières, mon téléphone à l’oreille. J’écoute les nouvelles du monde. Deux pays du sud-est de l’Europe viennent de connaître une série d’événement internes (émeutes, coups d’états, etc.) qui vont les fragiliser, risquant de les entraîner dans le sillage de la guerre en Ukraine.

31-05-2022

Voilà le Machu Picchu ! C’est magnifique… Je ne savais pas qu’on trouvait un endroit si merveilleux sur Terre. Il y a un fragment de montagne volante, assez haut dans le ciel sur ma gauche. Je le vois à contre-jour, une présence ombragée. Sur l’une de ses tranches, cet amas triangulaire et minéral est ensoleillé. Variations de lumières et d’ombres intenses. Jour-nuit. Je frôle un autre pan du massif, un sommet gigantesque qui se confond avec le ciel, se dissout entre le bleu, les roches et les nuages. Cette montagne-ci est liée au sol par quelques points de contact très étroits. Je marche tout près d’un endroit où la base forme des arches. Si jamais cette montagne se renversait sur son flanc, d’ici je ne risquerais rien. Dans une cavité, je m’enfouis. Je mets mon masque en peau de visage d’animal, restant près de l’alcôve. S’approchent alors des Libanais venus de loin qui veulent savoir si la caroube permet… Une question de santé me semble-t-il… Je ne comprends pas bien leur interrogation, je réajuste mon masque et leur fais répéter… Non, vraiment, je ne comprends pas… 

02-08-2021

Le long d’une rivière très boisée, à Paris, des végétaux s’animent. L’eau coule entre les acacias, les chênes. Un branche de glaïeul coupée avance sur l’eau avec une énergie certaine. Parfois même, elle sort de la rivière et rampe sur un tapis d’humus, de feuilles en décomposition. Elle grimpe à un tronc, serpente, s’accroche à une branche et replonge. Ici, une fleur court se travestir en se faufilant dans une autre, inerte. Une stratégie de camouflage encore jamais observée. Dérivant sur les eaux calmes, cette végétation semble aller vers un objectif, déterminée. La ville commence à se révéler par un reflet. Dans les ondulations aquatiques, c’est l’image de la tour Montparnasse qui surgit. Puis je la vois directement, entre les branchages et les immeubles du premier plan. Les feuilles, les tiges, les iris échappent discrètement au flottement habituel de l’écoulement des flots.

09-03-2022

L’étal d’un vide-grenier. Un gentil marchand. Sur son stand, je prends un objet pour un appareil photo… focale fixe, 16 mm, plein format, très grand angle… c’est une radio-cassette… comment j’ai pu confondre ! Elle doit dater des années 80 90. Du côté du vendeur, une frise de quelques morceaux de céramique, motif bleu et blanc et fausses craquelures. L’un de nous (le marchand, une autre personne ou moi-même) manipule l’un des carreaux qui alors se craquèle véritablement. Agrietarse ! Je suis ennuyé… Le marchand me l’assure, ce n’est pas grave.

21-12-2022

Je sors d’un hangar. Pour poursuivre mon chemin, je dois passer par une sorte de plateforme, une rampe semblable à un toboggan vu d’en bas, mais si incliné qu’elle finit carrément à la verticale. Il y a deux grands-mères qui s’apprêtent à faire la même escalade que moi. Ça m’inquiète pour elles. J’entends « Lucida a beau être vieille, elle est très agile ». Je passe quand même le premier, pour les dissuader si jamais ça me paraissait insurmontable. Arrivé dans la partie très inclinée, je manque de leur dégringoler dessus. « Non, mais vraiment, Lucida en est capable ». Alors je laisse les deux mamies me passer devant, en me disant que je pourrais leur faire une parade, retenir leur chute, si jamais.

23-01-2022

J’arrive dans un cabinet médical pour un examen de la voix. D’emblée je suis assis à table, sans passer par une salle d’attente. Cette table est ronde. Devant moi est posée une paroi en verre, pas très haute, en forme de U si on la considère de sa tranche. Un U retourné, posé sur son sommet, en verre sombre. Autour de la table, trois personnes se préparent. L’examinatrice, face à moi, ainsi qu’une souffleuse et une assistante. Derrière, une autre table est occupée par du personnel administratif et un peu plus loin une troisième par une secrétaire avec un casque. Au niveau de cette dernière table, un pan de plexiglass descend du plafond pour former une cloison. Je remarque, à voix haute « c’est un théâtre ici ! ». Ça fait rire l’équipe au fond, tandis que les soignantes autour de la table ronde finissent les préparatifs. La petite cloison de verre devant moi est désormais percée d’un cercle, un O dans lequel je vais devoir passer ma bouche. L’examen commence. La table monte un peu pour s’ajuster. Je vais devoir répéter les mots, ou plutôt prononcer les mots écrits qui me sont présentés. Un premier mot apparaît, tendu sur un petit carton par l’assistante : « 107 ». Je lis, je dis « 107 », la souffleuse complète « ans ». Puis, encore un chiffre ; « 1345 ». Je prononce. Un troisième carton est écrit en caractères mêlés, français et japonais, je lis et je prononce « tempura » en faisant bien attention à faire entendre un L dans le R, à la japonaise. Je me sens suspendu à des harnais, en lévitation, face à la paroi d’une scène. Je suis retenu par la seule force de l’assistante ou de la souffleuse qui plus bas tire sur une corde. Deux autres mots me sont présentés dans les airs. Je les prononce.

23-04-2021

Dans le couloir d’un aéroport, j’aperçois Tiphaine sur un écran. Nous commençons alors une conversation. J’attrape une boîte en carton Air France disposée derrière moi sur une étagère de goodies. Je l’ouvre et y découvre deux têtes en latex perruquées dans un filet de nylon. L’une d’hôtesse de l’air, l’autre de stewart. Je me cache de la caméra et de l’écran, le temps d’enfiler le visage de l’hôtesse sur le mien, même si je ne parviens pas à bien le déballer. Je réapparais à l’écran, super fier de ma blague, mais c’est déjà l’heure que j’y aille pour ne pas être en retard. Bisous Tiphaine.

Espaces

Temps