Résultats de recherche pour "étage"

03-05-2021

Je suis dans un immeuble, je passe d’appartement en appartement. Il est en mauvais état, pas vraiment habitable. Un Dj est invité à passer de la musique dans une radio dance-club. Il vient d’Europe de l’Est, il est avec sa famille réfugiée. Ils squattent l’immeuble. Dans un étage qui est à moitié démoli, se trouvent des enfants assis, leurs jambes pendent dans le vide. Je dois ranger une bassine pleine de colle. Je me retrouve assise avec Lou sur un parterre d’herbe. Une enfant gitane est avec nous. Elle est sous la protection de Lou qui l’exhibe de manière un peu maladroite en racontant que la petite, après avoir vu une émission sur France 3, est tombée amoureuse d’un réfugié de 14 ans et a téléphoné à la chaîne de télévision pour le retrouver. Lou met en avant la décontenance de la personne qui a décroché le téléphone. C’est un peu humiliant pour la petite.

16-04-2021

Tout près de la fenêtre de mon appartement au 4ème étage de la rue du cancera, j’entends une conversation inhabituellement proche. Je me penche pour regarder. Il y a une crue vraiment spectaculaire, l’eau est montée jusqu’à la rigole de zinc de mon étage et le courant est calme. Le ciel est bleu. Il fait doux. Les voix que j’entendais sont celles de deux personnes qui discutent tout en dérivant vers la Garonne sur un radeau minimal semblable à une porte. J’ai peur que l’eau monte encore et entre en débordant par mes fenêtres. En m’imaginant les trois étages de ville engloutie, si paisibles malgré la catastrophe en cours, je déplace mes livres pour les protéger d’un dégât qui approche. L’eau qui commençait à s’infiltrer par ma moquette en un bruit pétillant cesse de transpercer. L’écume se dissout. Le niveau baisse brutalement et l’on voit réapparaître jusqu’au second étage. Un fourgon est coincé sur un balcon de l’immeuble d’en face. Des ouvriers se demandent comment ils vont gérer tout cela. La décrue se poursuit, lentement.

16-04-2021

Je suis avec un groupe de personnes, je ne sais qui. On a besoin de se réfugier dans un loft qui se trouve au dernier étage d’un immeuble. C’est chez François qui nous invite à entrer. Il y a des artistes. Ils viennent de gagner un prix. Ils travaillent dans le show business, et sont un peu pédants. Je ne les apprécie pas vraiment. François est très fier de les accueillir. Il y a aussi une partie de l’équipe du lieu unique. Et le lieu unique au fond, tout sombre, tout vide.

17-10-2020

Je fais une grande marche arrière, un peu rapide, sur une route inconnue… Je visite le chantier d’un immeuble à Bègles dans lequel je vais emménager dans quelques temps. Je me pense seule et souhaite en profiter pour prendre le bel ascenseur extérieur. Mais une femme arrive. Elle avait visité le chantier il y a plusieurs années, avec le projet de s’y installer également. Elle me dit que ça fait 10 ans, je pense 5. On se retrouve avec un groupe de gens autour d’une table, entre étage et rez-de-chaussée. Tout le monde est masqué sauf une fille qui a une visière en tissu qu’elle a elle-même confectionné, fixée à un cercle de bois, comme de la broderie, ou comme un abat-jour. Je dis « C’est super » et aux autres « J’ai envie de voir vos belles gueules, vos bouches ». On dirait une apicultrice. On se demande si c’est aux normes.

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