27-11-2022
Sur l’avenue qui longe la Seine à Andrésy nous marchons avec Benjamin. C’est la nuit, la discussion est agréable, animée. Soudain une voix nous interpelle : c’est celle d’une jeune femme aux yeux et cheveux clairs, look de punkette. Depuis sa Renault Espace garée dans le virage après la maison du Moussel, la conductrice a baissé la vitre passager pour nous parler. L’obscurité est profonde, nous ne l’avions pas vue. Je m’inquiète de cette grosse voiture garée tous feux éteints dans ce virage sombre. Mon ami devient un jeune homme au style lui aussi vaguement punk. Il semble avoir rendez-vous avec la jeune femme. Il s’agit de lui acheter une autre voiture, rouillée, presque une épave. Il n’est ni question de carte grise ni d’autres formalités, seulement d’une somme modeste payée en espèces. Bientôt je me retrouve au volant de l’épave avec mon jeune ami. Elle penche d’un côté et de l’autre. Assez vite, je me gare sur un terrain vague pour lui passer le volant. Il se rend compte de l’état de la voiture et décide de faire demi-tour pour retrouver la punkette. Nous la rattrapons rapidement. Elle marche vers le centre-ville. Mon ami veut annuler la transaction.